Surveillance rapprochée [FE]

Une journée des plus banales où Lewis allait s'endormir devant son écran d'ordinateur, un casque sur les oreilles et des conversations téléphoniques qui passaient en boucle... Si il tenait un stylo entre les doigts et écrivaient sur les feuilles blanches devant lui c'était bien pour une raison : il était chargé de traduire ce qui semblait être une communication téléphonique qu'un satellite avait intercepté quelques heures plus tôt et cela ne le réjouissait pas tant que ça... Il en avait déjà traduit le quart lorsqu'on l'informa que le patron l'attendait : un privilège qui se faisait sentir puisqu'il ne se fit pas prier pour monter...

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Assis, le grand brun regardait une blonde qui semblait être convoquée et aucun mot ne passa entre eux, ils firent tout deux une analyse réciproque mais ne s'adressèrent guère la parole : c'était ça être espion... A la vue de la "collègue", Michael se réjouissait déjà en croyant qu'il s'agissait d'une mission de la plus haute importance mais la déception serait plus grande une fois qu'il franchirait la porte : si il la franchissait !!!! L'attente semblait longue, cela agaçait notre grand brun qui allait crier de joie lorsque l'interphone s'enclencha : toujours égal à lui-même le patron ne faisait que râler et semblait ne rien faire de ses journées si ce n'est donner des directives et transmettre des informations aux plus hautes sphères lorsque cela était nécessaire... Le grand brun se leva et entra dans la pièce, après avoir laissé passer l'autre agent, pouvant ainsi voir réellement celui qui donnait les ordres : le boss de la CIA... Elle se nommait donc Walker et le fait qu'elle ait perdue une chose fit dessiner un sourire mais les dire du patron l'intrigua longuement : qu'entendait-il par "corvée pour l'un et une mission pour l'autre".... Toujours est-il qu'il resta impassible et préféra se taire tout en écoutant l'échange entre les deux protagonistes

Il regardait l'agent Walker et surtout le boss... Cela ne l'enchantait guère si il devait jouer au baby-sitter car il n'aimait pas s'attacher aux gens, ni les protéger : il avait changer depuis que Jason été mort... Cette odeur de poudre lui revenait en mémoire à chaque secondes où il revoyait la scène ou se l'imaginait et toujours le même constat : il ne méritait pas de mourir ainsi !!!!! Pas lui !!!!! Michael aurait dû s'y trouver et se jeter sur cette foutue grenade, pas Jason : le syndrome revenait avec toujours son lot de questions, mais l'heure n'était pas à la réflexion... Il se redressa légèrement, car l'annonce avait aussi eu l'effet d'une claque sur le grand brun, et son regard se détacha du poing de Sarah qui ne cessait de se resserrer sur lui-même tandis que Sarah se retenait : il savait ce que c'était pour l'avoir trop longtemps à ses supérieures, mais le temps lui avait appris à se coucher car même si il passait à l'action, cela ne changera rien... Il se contenta de reporter son regard sur le patron et son siège confortable et de hocher de la tête, mais cela se voyait qu'il approuvait avec amertume et que l'annonce l'avait déçue : lui qui s'attendait à de l'action et bien c'est raté... Lui aussi ne comprenait pas pourquoi elle avait besoin de protection et le fait qu'elle appuie sur le "monsieur" le fit rappeler l'intrépide Michael Lewis lorsqu'il était jeune, innocent et ne comprenait pas qu'un ordre était un ordre ; mais : s'agit-il d'un ordre réellement ??!!! A première vue : oui !!!! C'était juste que cela semblait être une mission des moins officielles et que le grand brun devait se colmater l'emploi du temps de la blonde, son entourage - si toutefois elle en avait un - et ses déplacements : espérons que ce ne soit pas une grande adoratrice des journées shopping ou bien le grand brun risquerait de faire une attaque... Michael savait que la CIA surveillait ses agents mais elle n'avait pas pour habitude de les informer de cette surveillance, chose qui intrigua l'agent Lewis et qui ne pu s'empêcher de lâcher une chose avant de plonger son regard sur le bureau du patron

"Estimez-vous heureuse qu'il vous ait prévenu...'

C'était la première fois qu'il ouvrit la bouche depuis l'entretient et, aussi, la première fois que la jeune agent entende sa voix : son patron avait du l'entendre plusieurs fois en écoutant les communications d'antan lors des missions...