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 Complainte au Clair de Lune [Fe]

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John Smith

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MessageSujet: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeVen 17 Avr - 17:40

    Je ne suis pas mécontent que cette journée se termine. Il y a des jours comme ça ou tout s'enchaîne sans fin. Aujourd'hui, après une journée épuisante, je rentre enfin chez moi. J'attends l'ascenseur et, au bout de 10 minutes, je commence à m'impatienter. C'est là qu'arrive un de mes voisins. D'un air excédé, il appuie sur le bouton d'appel avant de me dire : "Comme ça, vous le saurez pour la prochaine fois." Faudra que je pense à ajouter cette anecdote aux autres.

    Depuis que je travail dans le service de ce Sam Whitmore, je ne dors pratiquement plus. Non pas que ça me change beaucoup de mes habitudes, mais on ne peut pas dire que mes missions du moment sont du facile.

    Prenons cette journée. Il a fallu que je me rende chez le dentiste du centre pour un problème de caries. Je vous rassure tout de suite, j'ai une dentition parfaite et je me brosse les dents deux fois par jours. Cela dit, il m'arrive durant la journée de grignoter une ou deux pâtisseries, et bien évidement, je ne dispose pas d'une brosse à dent. Il y avait une brochure chez mon dentiste et vous saviez que pour éviter les caries, il suffit quand on ne peut pas se brosser les dents, de grignoter uniquement des aliments qui vous font saliver ? Il paraît que la salive combat l'acidité, lutte contre les bactéries, et contribue à la minéralisation des dents. Ils ne nous apprennent pas cela à l'école des agents secrets, et pourtant ça serait bénéfique pour chacun de nous.

    Ah oui. Je suis un agent. John Smith. Pas très original me dirais vous, mais c'est un faux nom, et à force de l'utiliser j'en suis venu à oublier mon vrai nom. Je travail à la Central Intelligence Agency, plus connue sous les initiales C.I.A. . Non, vous n'avez rien à m'envier. Se lever à trois heures parce qu'on a une mission pour vous, rentrer chez vous à minuit et recommencer le lendemain, y compris le week-end et pendant les vacances. Il va de soit que les mots "vies de famille" et "vacances" n'ont pas été inventés par mes patrons.

    Vous devez vous dire que pour un agent j'ai beaucoup de chances de pouvoir rentrer au moins une fois dans la semaine à vingt heures ? Eh ben vous vous trompez. Je suis de passage uniquement pour enfiler une tenue propre, prendre une douche et me rendre dans une boite de nuit de la ville. C'est là bas où se trouve Sunday Skinner.

    Non, ça n'est pas ma petite amie, et si ça se trouve elle est moche. Je ne l'ai jamais vue mais un agent infiltré et présent dans la discothèque est censé nous faire se rencontrer. Il est rusé et il trouvera comment.

    Ma mission ? La séduire, passer la nuit chez elle et ne plus la quitter jusqu'à nouvel ordre. Je sais, vous devez vous dire que je suis beau gosse, donc ça va être facile pour moi, mais au contraire. Je ne suis pas du genre à me rendre chez une fille dès le premier soir, et cette fois ci je vais devoir le faire et je serai même payé pour. Bien que mon argent, je n'ai jamais le temps d'en profiter. Pas étonnant que la C.I.A. paye aussi bien. On a pas le temps de se marier, ni d'avoir des enfants, on doit s'écarter de toute personne qui nous est proche, changer d'identité et on a pas le temps de dépenser notre agent. De plus, on meurt avant la retraite et comme il n'y a personne pour toucher à notre héritage, devinez à qui il revient ? Et oui...

    On n’existe pas. On est rien. Et on ne manquera à personne. Chaque jour, on sauve la vie à des milliers de gens à travers le monde et ils ne savent même pas ou ne veulent pas admettre que l'on existe. On fait des choses bonnes pour lesquelles on ne sera jamais reconnus. Mais d'un côté, ce que nous faisons de mal ne sortira jamais. Après tout qu'est ce qui est bien et qu'est ce qui est mal ? Nous savons tous ce qu'est une action malhonnête, mais ce qu'est l'honnêteté, personne ne le sait.

    Ca y est, il est l'heure et je n'ai pas pu faire le tiers de ce que j'avais prévu. Tant pis. Je mise tout sur ma chance habituelle.

    Le centre m'a prêter une voiture. Du luxe, mais pas trop non plus. Il faut mettre toutes les chances de mon côté pour que la jeune femme me tombe dans les bras. Donc être classe sans être trop prétentieux. Ah oui, on n'a pas abordé un sujet : pourquoi ma mission consiste à la draguée ? En réalité je n'en ai pas la moindre idée. On a reçu une liste de six filles sur lesquelles on doit garder un oeil et elle en fait partie. Je ne sais pas ce qu'elle a fait de mal ou ce qu'elle va faire, mais la C.I.A. dépense beaucoup d'argents et de moyens en tentant d'approcher ces personnes. Et ils ont mis leurs meilleurs agents sur le coup.

    Ma mission est simple : l'approchée, ne plus la quittée des yeux, et dans l'hypothèse où quelqu'un d'autre tenterait de l'approcher ou de lui vouloir du mal, il me faudra le ou les faire disparaître. Elle est ma priorité et je dois la gardée en vie jusqu'à ce qu'on m'affecte à une autre mission. En gros, c'est la routine !

    En entrant dans la discothèque je me suis rendu compte d'une chose, c'est que quand on a mal aux dents et qu'on est fatigué après une dure journée de travail, le meilleur moyen de se reposer n'est pas de venir dans ce lieu. J'ai l'impression que ma tête va exploser.

    Ah Samy ! Je le vois enfin. Il me fait un geste rapide en direction d'une personne et me demande de ne pas bouger. J'avais raison. Elle est moche. Enfin vous allez me dire que chacun a ses propres goûts, mais là on se demande vraiment s'ils n'ont pas une dent contre moi. Faudra que je regarde la photo des cinq autres filles pour m'en assurer. Quoi qu'il en soit, j'ai une mission, et celle là consiste à... NON MAIS IL EST FOU ?

    Je me précipite vers la jeune femme que Samy m'a montré pour l'aider à se relever. Il lui a mis une droite monumentale et il est en train de se retrousser les manches, sans doute pour la cogner à nouveau dès qu'elle se relèvera.

    "Ca ne va pas la tête ???"

    Je lui ai crié ces mots au visage et quand je réussi enfin à relever la jeune femme, il me donne une droite à laquelle je ne m'attendais pas. Je sens le sang sur ma joue. Toujours cette même sensation dégueulasse. Mais venant d'un agent qui travail à vos côtés, ça vous met dans une rage monstre. Et alors que je tente de me redresser, il me pousse en arrière et je perd l'équilibre. Une jeune femme qui se trouvait derrière moi est emportée dans ma chute. Et par chance pour elle, j'arrive à tomber le premier et à la faire tomber sur moi pour que ce soit mon dos qui se fracasse sur le sol. Et quand ça arrivera, je sent déjà la douleur s'en suivre.

    "Aiiiiiie !"

    Qu'est ce que je vous disais. La première chose que je vis en rouvrant les yeux après la chute, c'est deux mecs baraqués venir vers Samy et le traînait de forces dehors. La musique c'était stoppée, si bien qu'on entendait des sirènes venir en direction de la discothèque. La jeune femme qu'il avait frappé était debout un peu plus loin et elle était entourée de deux autres femmes. Quand à celle que j'avais entraîné dans ma chute, elle était à moitié sur moi et sans blessure ou douleur apparente. Comme si sa chute avait été préméditée.

    Des cheveux à elle sont venus chatouiller mon visage. Je les retire rapidement d'un geste de la main. Ils sentent très bon, mais ce n’est pas le moment de faire cette remarque. Je jette un oeil rapide à Samy comme pour lui demander comment il voulait que je drague la fille qu'il avait cognée vu ce qu'il s'était passé. Et sans rien faire remarquer, il fit un signe discret de la main en direction de la fille aux cheveux roux qui étaient sur moi.

    "Sunday ?"

    Ces mots m'échappèrent. Je ne sais pas encore comment je vais lui expliquer que je connais son prénom, mais il va déjà falloir que j'arrive à me lever. J'ai mal de partout, j'ai du sang sur la joue et... Et... Et je sens encore l'odeur de ses cheveux me caresser le visage. Je déteste Samy !!! Je déteste Sam !!!

    Il y a des jours comme ça ou tout s'enchaîne sans fin. Je n'étais pas mécontent que cette journée se termine. Et voilà que je me rends compte qu'elle ne fait que commencer...
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MessageSujet: Re: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeVen 17 Avr - 22:53

    I can’t believe the news today
    Oh, I can’t close my eyes and make it go away...


    Je ressentais une ivresse comme je n’en avais jamais connu auparavant. Beaucoup plus intense, presque brutale, insaisissable. Je restais plusieurs secondes à fixer la revue qui était ouverte sur mes genoux, et serrait mes mains l’une contre l’autre jusqu’à ce que mes phalanges émettent un craquement d’excitation. Une émotion impossible à décrire remonta jusque dans ma gorge et des larmes perlèrent au coin de mes yeux alors qu’un hoquet perplexe s’échappait de ma bouche.

    C’était trop, c’était si…

    D’une main tremblante, je me saisis du téléphone et appuyai sur la mémoire 2. La première était celle de mes parents, la seconde appelait directement chez Amy, mon amie la plus chère. Il fallait que je la voie au plus vite. Partager cette surprenante révélation avec elle. Elle écouterait à moitié, comme à son habitude, mais je n’en avais strictement rien à faire. Si elle n’était pas contente, elle aurait dû y réfléchir avant de vouloir devenir mon amie. On s’était jurées une amitié fidèle, pour le meilleur ou pour le pire, et ce soir-là, ça serait le pire. Pour elle, en tous cas.

    Lorsqu’elle décrocha, j’étais traversée par une excitation telle que mes genoux s’entrechoquèrent ; la revue glissa de mes jambes pour tomber sur le sol dans un froissement agréable à l’oreille. Sans attendre plus longtemps, je m’écriai :

    « Amy, c’est Sunday ! Il faut absolument qu’on sorte ce soir ! Il faut fêter une grande nouvelle ! Non, je te le dirai quand on se verra ! A la discothèque ? Ok, il me faut juste le temps d’enfiler quelque chose… A tout à l’heure ! »

    Je raccrochai et me levai si précipitamment du fauteuil dans lequel j’étais assise que je manquai de tomber en avant. Puis, aussi légère que si j’étais portée par quelque chose de plus fort que moi –d’ailleurs, c’était le cas- je me dirigeai vers mon dressing, fis tomber le peignoir que me recouvrait et enfilai une robe légère à bretelles, puis je mis des talons noirs assortis. Je ne passai pas des heures à me maquiller, encore moins à me coiffer, et je ne me souviens pas du tout du moment passé dans le taxi. J’avais tant de choses merveilleuses dans la tête… Arrivée devant la discothèque, je jetai un coup d’œil en direction des étoiles qui brillaient dans le ciel bleu marine, et je passai aisément la porte de la boite de nuit. Le videur me connaissait bien que je ne vienne pas souvent.

    Une fois à l’intérieur, je me frayai un passage parmi les danseurs et les ivrognes, et je trouvai une place assise au bar. Je me hissai souplement sur un tabouret et commandai une vodka frappée. J’avais à peine trempée mes lèvres dans le verre que mon portable vibra dans mon sac à main. Tout en prenant le téléphone, je faisais tourner la baguette colorée dans mon verre sans grande conviction. C’était certainement Amy qui m’appelait pour m’annoncer qu’elle aurait du retard. C’était de plus en plus fréquent depuis qu’elle avait un enfant. Au détriment de son amie, elle préférait sa famille. C’était tout à fait normal, cependant, je ne saisissais pas très bien son jugement. Je comprenais rarement les réactions « sensées » des autres, car ils avaient une fâcheuse habitude de m’oublier dans leurs équations de normalité. Je ne répondais à aucun critère acceptable dans leur univers. Je passais tout juste pour la bonne copine, la copine d’un soir, ou la rêveuse invétérée. Je n’étais pas une relation convenable pour les gens comme il faut, bien à l’abri dans leurs petites cases. Amy me le faisait sentir de plus en plus, ou son mari faisait peut-être pression sur elle. Quoiqu’il en soit, le sms qu’elle m’avait envoyé me blessa plus que je ne l’aurais cru :

    « C bon. Je viens de voir ta grande nouvelle aux infos. Je ne viendrai pas ce soir. Lucas fait ses dents. »

    Je n’avais jamais lu une excuse aussi plate, et pourtant Amy était passée experte dans l’art de mentir. Je reposai brutalement le portable sur le comptoir et me plongeai dans la contemplation de mon verre d’un air morne. Soudain, j’entendis une bagarre pas très loin de moi, mais je n’y prêtai pas attention. Encore des ivrognes qui se battaient pour une raison absurde. Ce soir-là, j’étais plus lasse que jamais de la condition humaine.

    Je ne compris pas exactement ce qui arriva ensuite, ni la raison d’une telle chose. Quoiqu’il en soit, je fus propulsée sur le sol, loin de mon tabouret, et l’atterrissage fut cependant fort agréable. Un homme plutôt séduisant avait amorti ma chute en m’entraînant au-dessus de lui, et alors que mes cheveux effleuraient son cou, je me surpris à sourire pour le remercier. Il dit alors quelque chose de très perturbant : il prononça mon prénom alors qu’il ne me connaissait pas. Je fronçai les sourcils, indécise, et dit finalement pour détendre l’atmosphère, parce qu’il semblait mal à l’aise :

    « Je les préfère au chocolat. Au caramel ils collent trop à la bouche. »

    Je souris de nouveau, espérant qu’il comprendrait la comparaison entre mon prénom et les desserts du Macdo. Puis je me relevai lui tendis la main afin qu’il se remette sur ses pieds. Ensuite, je pris le temps de le détailler sans vergogne, dans son costume à mille dollars, ses chaussures de luxe et son gel dans les cheveux. Il avait l’allure générale d’un négociateur de fonds pétroliers, ou d’un banquier séduisant dans le seul but de vous ruiner. Je décidai de me méfier, surtout qu’il connaissait mon prénom pour une obscure raison.

    « Alors… vous vous battez comme dans une cour d’école pour quelle raison ? » demandai-je en croisant les bras, essayant de percer son mystère.

    Il était évident qu’il était parfaitement sobre, et qu’il ne paraissait pas en colère, à l’instar des habituels querelleurs des discothèques. Peut-être était-ce une technique de drague. J'aurais vraiment tout vu dans ce cas… Une fois, il y avait même un homme qui avait tenté une approche en m'annonçant : « Le maître est arrivé. » Bien entendu, la tentative du bougre s’était soldée par un échec. Il fallait y mettre plus d’élégance, de romantisme. Les New-Yorkais semblaient en être totalement dépourvus.

    Néanmoins, une inspiration peu commune se dégageait de cet homme, si bien que je ne voulais pas le laisser partir. Pas avant que je sache le fin mot de l’histoire, en tous cas. Je penchai légèrement la tête afin de mieux le regarder, les yeux plissés à la recherche d’une réponse. J’étais bien décidée à la trouver dans les méandres de son visage.

    Cause tonight… we can be as one
    Tonight...
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MessageSujet: Re: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeSam 18 Avr - 11:44

    Un doux sourire effleura les lèvres de la jeune femme. Elle me remerciait sans doute de l'avoir retenue et je me senti tout à coup, complètement ridicule. Samy m'avait mis dans une drôle de situation et ça aurait pu marcher si je n'avais pas dévoilé que je connaissais son nom. Comment trouver une explication logique à cela ? j'avais plus peur en cet instant que quand je brandissais mon arme face à une armée de terroristes ou autres. Et tout à coup ça m'apparu comme le nez au milieu du visage : Un pendentif autour de son cou où était noté son prénom. La chance était avec moi ce soir.

    Elle fit une allusion entre son prénom et les sundae au chocolat que propose les entreprises McDonald. Il n'a jamais compris comment que l'être humain c'était résigné à manger de la nourriture produite à la chaîne dans des entreprises où les salariés sont plus exploités qu'autre chose. A lui il lui faut de la saine nourriture ou un hot dog. Mais rien à voir avec McDo. Car ses hot dogs viennent de chez Charlie, un vendeur qui se situe à Central Park, juste à l'entrée. Si vous y faites un tour un jour, arrêtez vous chez lui et demandez lui un hot dog avec supplément de moutarde. Dites lui bien que vous venez de la part de John. Il vous servira ce qu'il y'a de mieux.

    Sunday lui tendit la main pour l'aider à se relever, et il l'accepta avec joie. Une fois debout il se rappela de la sensation étrange de sang qui coulait le long de sa joue et il sortit un mouchoir pour s'essuyer. C'était pas dans ses habitudes de se faire avoir si facilement. Mais il n'avait pas vue le coup venir. Samy mesure plus de un mètre quatre vingt et il pèse pas moins de cent kilos. Il est costaud et quand il cogne, ça vous laisse une belle marque. Et pour rendre la chose réelle, il ne m'avait pas épargné. Cela dit il aurait pu trouver mieux pour nous faire se rencontrer.

    J'allais ouvrir la bouche pour lui répondre, mais la jeune femme que je venais de sauver c'est soudainement approchée de moi et elle se mit à me remercier, à me serrer dans ses bras et à pleurer. Une femme qui pleure ça vous prend toujours aux trippes. Mais là quelque chose me fit me rendre compte que ça n'était pas de véritables larmes. Et quand je passa mes mains autour d'elle pour la consoler, je sentit quelque chose sous son veston. Mon visage se fit glacial et il fallu que je la console tout de même pour que Sunday ne me voit pas comme un homme détestable. La femme approcha sa bouche de mon oreille. On pourrait penser qu'elle m'aurait dit "merci", mais elle se contenta de me chuchotter un "bonne change agent Smith".

    Ca n'est pas surprenant de savoir qu'elle est dans le coup également. Samy n'aurait pas frappé quelqu'un sans raison. Il faudra donc que je me venge de deux personnes désormais. Quand elle se retira enfin, je m'approcha de Sunday et je sentit mes pieds me lâcher. J'arriva tout juste à me retenir sur la table la plus proche. La douleur dans mes jambes était attroce. Comment la protéger si je ne peux plus bouger. Sam me connait, il sait que je suis résistant et que d'ici demain ça sera passer. Mais comment arriver jusqu'à demain tout en gardant Sunday avec moi ? Une idée me vient soudainement.

    "John. Je n'ai pas de médaillon autour du cou, donc je vous évite de poser la question. Et comme on se connait maintenant, ça vous dérangerait de m'aider à rejoindre ma voiture ? Enfin si j'arrive à la démarrer et à rentrer chez moi... On peut dire que quand il frappe, ça fait mal..."

    Je me décida à la regarder avec un air de chien battus, en espérant qu'elle accepte de m'accompagner jusqu'à ma voiture. Une fois sur place je n'aurai qu'à improviser pour qu'elle me ramène jusqu'à chez moi ou chez elle. La nuit va être longue et son sourire est radieux.
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MessageSujet: Re: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeSam 18 Avr - 13:51

    Etrange, ce gars. Je n'avais pas très envie d'accéder à sa requête ( Cool *boulet*) mais comme il semblait vraiment mal en point, je finis par opiner. Je le détaillai un coup instant : il avait le dos légèrement voûté et la blessure qu'il avait essuyée formait une balafre de nouveau sanguinolente sur sa joue. ça lui donnait un certain style un peu aventurier. Bien malgré moi, je me mis à sourire bêtement et me ressaisis en le voyant sourire à son tour. Ouais, fallait pas qu'il s'imagine des choses non plus. Suspect

    "Bon, venez avec moi."

    Avec une certaine méfiance, je me dirigeai vers lui, passai un bras autour de sa taille avec douceur pour ne pas abîmer davantage sa colonne vertébrale, et je l'invitais à avancer. Il me semblait tellement fort ! Shocked Ce n'était peut-être pas une bonne idée de l'aider, car si jamais il s'agissait d'un tueur en séries qui attendait que je sois suffisamment éloignée des autres personnes pour me tuer dans une rue déserte... Shocked Je l'aurais mérité, d'un côté. Il fallait toujours que je me mette dans des situations impossibles. Je souris méchamment en imaginant la réaction d'Amy, lorsqu'elle verrait une photo de mon corps dépecé en première page du journal, entre une poubelle et un rat crevé. Je songeais à sa détresse, sa culpabilité, et mon allégresse redoubla. C'était bon de penser au pire afin de torturer les personnes qui nous laissent tomber.

    En voyant la Porshe de John, j'ouvrai des yeux ronds comme des billes. A présent, c'était sûr : j'avais affaire à un négociateur de fonds pétroliers. Personne ne pouvait se payer une telle voiture avec un salaire de serveur au Starbuck ! Sans laisser paraître aucune autre émotion, j'observai le véhicule puis John d'un air incertain, puis je roulai des yeux.

    "Je vais conduire. Vous risquez d'avoir un accident si votre dos se bloque d'un seul coup. Je sais pas si c'est possible mais au cas où..."

    Je le fis asseoir sur le siège passager puis ouvris la main face à lui, attendant qu'il y dépose les clés.

    "Ne faites pas l'enfant !" soupirai-je avec impatience. "J'ai mon permis et je sais rouler à plus de 300 kilomètres heures."

    A la réflexion, je n'aurais peut-être pas dû préciser une telle chose, mais il ne semblait pas paniquer. Ou alors, il s'inquiétait seulement de la survie de sa voiture.
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MessageSujet: Re: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeSam 18 Avr - 23:04

    En quelques minutes seulement, je m'étais retrouvé assis sur le siège à côté du conducteur de ma voiture. Sunday avait pris place aux commandes et elle attendait que je lui tende les clefs de la Porche. Au début j'ai hésité. Surtout quand elle s'est mise à me dire qu'elle sait rouler jusqu'à trois cent kilomètres. Mais comme je ne réagissais plus vraiment et que je n'avais pas la force de conduire, je dû me résigner à lui passer le trousseau.

    Ce dernier contenait trois clefs. Celle de chez moi, celle de la voiture et une dont il faut mieux que vous ignorez l'utilité. Un petit masque du tueur de Scream servait de décoration au tout. Je l'avais gagné à une fête foraine à l'époque en tirant à la carabine et depuis il ne me quitte plus. Elle trouvait que ça me cassait mon image d'agent secret et ça lui plaisait beaucoup...

    Sunday me demanda l'adresse de ma maison. Il faut que je trouve un moyen de ne pas rentrer chez moi mais d'aller chez elle. Ma tête me fait de plus en plus mal et j'ai un mal fou à réfléchir. Je ne sais pas si j'aurai pu trouver une idée géniale pour me rendre chez elle, mais le destin avait décidé de prendre les choses en mains. Je ne me souviens plus trop de ce qui c'était passé, mais ce matin là, je me suis réveillé dans des draps blancs et propres.

    En face de moi une chaise avec un canard en peluche. Sur le mur, une affiche de Autant en Emporte le Vent. Même si le titre n'est pas noté dessus, j'arrive à identifier la photo pour avoir vue le film une bonne centaine de fois. Une coiffeuse avec un miroir d'un style ancien se trouve sur le côté. Ainsi que des étagères avec une multitude de livres. Je dois me trouver dans la chambre d'une fille et avec beaucoup de chances, ça doit être celle de Sunday.

    Il faut que j'en ai le coeur net. Je me lève, je prend mon arme posé sur la table de chevet. La montre indique neuf heures et trente minutes. Je me dirige vers ce qui doit être le salon. Elle est allongée sur le canapé et dort encore. C'est amusant de voir comment les choses se sont déroulés. J'ai dû m'endormir dans la voiture et elle m'a amené chez elle ne sachant pas où j'habite. Elle m'a retiré mes chaussures, les a déposées à l'entrée et m'a allonger sur son lit. Je devais être à moitié conscient sinon je doute qu'elle aurait pu me soulever toute seule. Elle n'a pas de colocataire ni de mari caché. On m'avait bien indiqué qu'elle vivait seule. Pas d'animaux non plus. Je la réveille ou non ? Et si je lui préparai une surprise ? Il faut que j'aille acheter des croissants chauds et je la réveillerai en revenant.

    A première vue je dirai Brooklyn. Les maisons sont de style coloniales et la forte odeur de hot dog indique que ça ne peut être que ce quartier là. Il y'a des magasins au bout de la rue, et je vais peut être tomber sur une boulangerie. Au pire je lui ramènerait des hots dogs. Ca sera un peu spécial pour un petit déjeuner, mais on fera avec. Ah ben tiens, une boulangerie.

    Les mains pleines de petits sacs contenant diverses patisserie, je me dirige vers l'appartement. Au bout de quelques pas, je vois une ombre parmis les gens. Un homme vêtu étrangement d'un costard noir. Si j'étais parano j'aurai penser que Sam me fait suivre par des agents, mais non. Enfin... Il y'a un autre homme habillé à l'identique qui vient de jetter un oeil vers ma direction. Je ne les ai jamais vue. Ca ne sont pas des agents de chez nous. Et un troisième. Mince. Comment atteindre mon arme avec tous ces sacs ?

    ///"Et si vous vous assayez deux minutes ?"

    La voix provient d'un homme derrière moi. Je sens sa respiration dans mon cou. Il n'a pas peur. Elle est calme et détendue. Les hommes en noir ont jetté un regard en ma direction au même moment qu'il a prononcé sa phrase. Il est avec eux. Je ne peux pas fuir et je doute qu'ils me laissent le temps de sortir mon arme. Il ne me reste qu'une chose à faire.

    "Il y'a des pains au chocolat, croissants nature et des escargots. Vous voulez lequel ?"

    Avant même de me retourner, je sentis un sourire illuminer son visage. Quand je lui fit enfin face je fus surpris de revoir ce visage. Je ne le connais pas, mais on m'avait brieffer au sujet de cet homme. Jim Nathaniel Jones, un agent, ou plutôt le directeur de l'une des trois branches de la N.S.A., et à mon avis il n'est pas ici pour les patisseries. Je pris la décision de m'asseoir pour écouter ce qu'il a à dire. De toute facon il n'est pas venu pour me tuer. Du moins pas en plein jour et avec autant de témoins autour. Quand je fus bien assis, il en fit de même et il regarda autour de lui. Il ne le fit pas pour voir si on pouvait l'écouter, car ses hommes surveillaient déjà les alentours, mais plutôt pour observer les gens autour. Etrange personnage.

    ///"Ils n'ont pas été de main morte avec vous. Mais vous cicatrisez vite. Sam n'a jamais vraiment ménager ses hommes. Vous avez une assurance maltraitanse au moins ?"

    S'il se croit drôle, c'est râté. Mais j'aime bien sa facon d'entrer dans le vif du sujet ou plutôt de le contourner totalement. Il veut des infos ? Il n'a qu'à les demander.

    ///"Vous devriez rentrer chez vous et nous laisser nous occuper de sa surveillance. Après tout elle ne vous gardera pas chez elle quand elle saura qui vous êtes rééllement."

    Il veut jouer à ce petit jeu ? J'adore m'amuser. J'ai gardé une grande âme d'enfant malheureusement pour lui.

    "Je ne vois pas du tout de qui vous voulez parler."

    ///"Je comprend. Toutes ces patisseries ne doivent être que pour vous ?"

    Là il marque un point.

    ///"Laissez lui un croissant au chocolat, versez lui un verre de jus d'orange, Joker de préférence. Il en reste un fond dans une bouteille de son frigo, et prenez une banane dans le bac à fruits au cas où elle aurait encore un petit creu comme avant hier. Ensuite rentrez chez vous vous reposer."

    Jim se leva et il se mit à s'éloigner. Comment peut-il savoir tout ça ? Non, après tout il travail pour la N.S.A. et ils savent un peu tout. Je l'aurai su aussi si Sam m'avait mis sur le coup plus tôt. Donc disant qu'ils ont un peu d'avance sur nous.

    "Attendez !"

    Il m'avait posé des questions, il fallait que j'en fasse de même.

    "La N.S.A. a quoi à faire dans cette histoire ?"

    Il s'arrêta de marcher et il tourna légérement la tête tout en me donnant toujours le dos.

    ///"Demandez donc à celui qui vous a conduit jusqu'ici. A mon avis il ne vous a rien dit au sujet de Sunday... Peut-être parce qu'il ne pensait pas que vous tiendrez une soirée entière. Et d'un côté il n'avait pas totalement tort. A croire qu'une simple civil est bien plus résistante qu'un agent de la C.I.A."

    Quand il disparut de ma vision, j'entreprit de retourner chez Sunday. Je n'aurai pas dû la laisser toute seule. Une fois chez elle, elle n'était plus là. Le canapé est vide. Le drap qui la recouvrait est par terre. La table basse a été bougée. Quelqu'un s'est battu ici. Soudain, un bruit d'eau attira mon attention. Je me précipita en direction du bruit et quand j'ouvrit en grand la porte de la salle de bain tout en ayant une main à l'endroit où se trouvait mon arme, je la vit fasse à moi. Elle venait sans doute de sortir de la douche car elle avait les cheveux mouillés. Et heureusement, elle était déjà habillée. Je me risqua à lui faire un petit sourire, même si je me sentais ridicule d'être entré de cette manière dans la salle de bain. Je lui tendis l'un des sachets de patisseries.

    "Croissants au chocolat ?"
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MessageSujet: Re: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeDim 19 Avr - 17:48

    La bouche ouverte d'une façon un peu ridicule, j'appliquais l'eye-liner sur le dessus de mon oeil lorsque j'entendis la porte de la salle de bains s'ouvrir à la volée. Je tournai la tête, stupéfiée, vers l'intrus et découvris John, tenant un sachet de viennoiseries à la main. Ainsi, il s'était décidé à revenir ? Je pensais qu'il s'était empressé de partir le plus tôt possible ce matin afin de ne pas me déranger davantage, mais apparemment, j'avais devant moi le modèle type du gars qui s'incruste.

    Je le dévisageai, avec un seul oeil de maquillé et l'éloquence de quelqu'un qui souhaite que l'autre s'en aille sur-le-champ. Apparemment, il ne saisissait pas ma demande, et pour lui faire comprendre que je supportais pas qu'on me voit à moitié fardée, je le poussai vers le salon et lorsqu'il fut hors de la salle de bains, je lui claquai la porte au nez. Ensuite, posément, je déclarai :

    "Vous pouvez poser les croissants sur la table. Avec un verre de jus d'ananas, s'il vous plaît."

    Pas sûr qu'il ferait ce que je lui demandais, mais au cas où, j'avais un petit déj' complet sans bouger le petit doigt ! Nul ne refuserait ça ! Amusée, je fixai de nouveau le miroir et appliquait une ligne d'eye-liner sur l'autre oeil tout en ouvrant une nouvelle fois la bouche. J'avais lu dans un magazine qu'une femme était dans l'impossibilité de garder les lèvres scellées pendant qu'elle se maquillait, sauf quand elle passait à la phase rouge à lèvres. Etrange, n'est-ce pas ? Tant pis, il fallait assumer, et empêcher n'importe quel mâle de voir cela. C'était comme démystifier quelque chose d'important ; ou alors c'était juste dans ma tête.

    Bref. Je mis du fard à paupière vert pour faire ressortir mes yeux clairs, passa une pince dans mes cheveux roux et consentit enfin à sortir de la salle de bains, un air serein sur mon visage comme si John n'était jamais venu troubler ma quiétude matinale. Je m'installai juste en face de lui à la table et attrapai un croissant que je coupai en deux d'un coup sec. Du chocolat chaud coula sur mes doigts ; je les portai à mes lèvres avec délice tout en fixant John d'un air malicieux.

    "Vous avez bien dormi ?"

    Je ne demandais pas cela dans le but d'avoir une réponse, c'était simplement pour le mettre en confiance. En réalité, je cherchais surtout à savoir la raison pour laquelle il portait une arme sur lui. Je l'avais sentie alors que je le soutenais, la veille. Je l'avais allongé dans mon lit, lui avais enlevé les chaussures pour le mettre plus à l'aise, et posé son arme sur la table de chevet. De cette manière, il savait que je savais, mais il était certainement trop lâche pour m'en expliquer la présence.

    "Vous travaillez dans quoi ?" demandai-je à brûle-pourpoint.

    Je continuai de manger tranquillement, même si le croissant était devenu de la charpie entre mes mains. J'espérais que ce geste nerveux ne me trahirait pas.
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MessageSujet: Re: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeLun 20 Avr - 19:00

    Ma proposition n'avait pas l'air de véritablement l'intéressée. Elle me conduit hors de la salle de bain en me quémandant de lui servir un jus d'ananas. La N.S.A. était beaucoup moins fiable que la C.I.A., sinon elle m'aurait demandée un verre de jus d'orange. Cela dit en ouvrant le frigo, je remarqua tout de même qu'il y avait une bouteille de jus d'orange de la marque Joker à moitié entamée, comme me l'avait prédit Jim. Je pris donc le jus d'ananas et pour me venger de la jeune femme, j'entrepris de vider la bouteille de jus d'orange que je mis bien en évidence sur la table où se dresser le petit déjeuner.

    Elle me rejoignit quelques minutes après avec son maquillage au grand complet. Si j'aurai pu être franc, je lui aurai dit qu'elle est bien mieux sans maquillage et que je ne comprend pas pourquoi les femmes ont pris cette habitude de passer des heures à se gribouiller le visage de différentes couleurs, textures... Pour arriver au final à ce que j'ai sous les yeux. Mais je me contentai de lui sourire.

    Sunday prit un croissant au chocolat, comme Jim l'avait deviné, et elle le coupa en deux, laissant couler du chocolat chaud sur ses doigts qu'elle porta à sa bouche d'un manière terriblement sexy et tout en me souriant d'un air malicieux. Elle cherchait à me faire rester ? No Panis jeune femme ! Je ne compte pas quitter cet endroit. Mais pas pour les raisons qu'elle espère. A moins que je ne me fasse des idées.

    Elle me posa une première question puis enchaîna sur la seconde. Tout en prenant un croissant au chocolat, je lui répondis avec un petit sourire tout aussi malicieu que le siens.

    "Vous avez un lit très confortable et spacieux."

    Je la sentis un peu nerveuse en posant sa seconde question et pourtant elle était totalement anodine. Laissant courrir. Peut être que je me fais des idées.

    "Je suis directeur d'une firme d'agro alimentaire. Je voyage souvent d'endroits en endroits, ce qui me permet de rester en forme et d'avoir toujours avec moi ce radieux sourire."

    Il le lui fit justement partager.

    "Et vous ? Vous travaillez dans quoi exactement ?"

    Je croqua un bout de mon croissant. Le chocolat à l'intérieur est excellent. Il faudra que je pense à noter le nom de cette boulangerie.

    "Ah et en fait, merci de vous être occuper de moi cette nuit. D'ailleurs pour vous remercier, j'aimerai vous inviter au restaurant ce soir. Et je vous promet de ne pas m'évanouir cette fois ci ou de ne pas vous entraîner dans une chute où vous me briserez le dos. Car j'en ai beaucoup souffert." dis-je avec une petite moue.

    "On dit dix neuf heures ?"
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MessageSujet: Re: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeMar 21 Avr - 18:18

    Une firme agro-alimentaire, c’est c’la oui (ah la Thierry Lhermitte). Et l’arme, il s’en servait pour tuer lui-même les poulets ? Non décidément, il me cachait quelque chose. De plus, pourquoi ramenait-il la discussion à son beau sourire ? Certainement pour me déstabiliser et me faire penser à autre chose. Le souci, c’est que je n’étais pas si facile à berner. Je ne suis pas une ravissante idiote pendue à ses lèvres ! Qu’il arrête de sourire de cette manière, bon sang !

    Je me rejetai en arrière sur ma chaise, posai un pied sur le siège et terminai mon croissant par-dessus mon genou levé. Rien que pour agacer John, je le taquinai :

    « Hum, le sourire je sais pas, mais en tous cas, vous avez de jolies bretelles. J’ai eu tout le loisir de les regarder hier soir, pendant que je vous déshabill… retirais votre veste. »

    La plaisanterie s’était retournée contre moi avant même que je puisse me taire ! C’est donc moi qui rougissais et me cachais derrière mon genou (ce n’était pas très évident, d’ailleurs. J’ai des petits genoux). Brusquement, je n’avais plus faim. D’un côté, était-ce mal d’avouer que je l’avais regardé ? Je lui avais laissé ses vêtements, donc je n’avais absolument rien à me reprocher ! Et puis, le fait d’avoir découvert son arme m’avait fermement calmé. Un homme avec un revolver, qui ment qui plus est, très peu pour moi.

    Lorsqu’il me demanda où je travaillais, je fus soulagée qu’il me donne une raison pour changer de sujet.

    « Je suis projectionniste au planétarium. C’est moins bien que de parcourir l’espace en vrai, mais ça paye assez bien. »

    Puis, il me proposa d’aller dîner avec lui. Je ne m’y attendais vraiment pas à ça. Il y a des choses qui vous tombent dessus avec une telle rapidité, parfois ! Je le fixai avec des yeux ronds, et répondit avec la brusquerie d’une imprimante qui peine à imprimer :

    « Euh… oui ! Oui, oui… oui ! »

    Très positive. Un peu trop. Ça devait faire un peu peur sur les bords. J’aurais vraiment eu l’air ridicule si à cet instant précis la sonnerie de la porte d’entrée n’avait pas retenti. Je sursautai et me levai d’un bond. Je me dirigeai silencieusement vers la porte puis une fois devant, je collai mon œil dans le judas. Je laissai alors tomber ma mâchoire et me tournai en vitesse vers John pour lui faire signe d’aller se cacher.

    « C’est mon père ! » articulai-je dans un filet d’air. « Faut pas qu’il vous voie ! Il va se faire des idées et je veux surtout pas ! »


    Paniquée, je sautillai sur place dans mon petit short bleu, une main sur la poignée, fusillant John du regard.

    « J’vous en priiie ! » fis-je en morse avec mes paupières qui cillaient.
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MessageSujet: Re: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeSam 25 Avr - 12:08

    De jolies bretelles qu'elle a eu tout le loisir de regarder en me déshabillant ? Etrangement ça ne me dérangea pas plus que cela, et ce qui m'amusa beaucoup ce fut de la voir rougir et se cacher bizarrement derrière ses genoux. De très beaux genoux au passage. Je l'aurai plutôt vue travailler comme serveuse ou vendeuse de barbe à papa dans les fêtes foraines, mais non. Elle bosse dans un planétarium. Et pourtant elle n'a pas une tête de scientifique. Il lui manque les lunettes et le côté coincé pour cela. Elle veut bien dîner ce soir. En voilà une mission qui se déroule comme un gant. Du moins je le pensais car on toqua à la porte.

    Ma main descendit délicatement vers mon arme le temps qu'elle se dirige vers le judas. Une fois l'inconnu identifié, elle se tourna vers moi d'un air paniqué. Son père. Elle voulait que je me cache. Mais où ? On ne m'a jamais appris cela à l'école des agents secrets. Je regarda rapidement autour de moi et je vis un rideau. Non, peut être pas quand même. Au final je décida de me diriger vers la chambre à coucher. Là bas il n'ira pas me chercher.

    Au même moment le père entra dans la maison. Il avait une voix plutôt veillie et il devait avoir la cinquantaine passée. Il discuta un long moment avec sa fille et john tenta de percevoir quelques brieves de sa discussion. Comme il était coincé dans la chambre de la jeune femme il allait falloir qu'il s'occupe. Et il commenca à ouvrir délicatement le premier tiroir de Sunday. Elle y cacher ses sous vêtements. Ca aurait pu intéresser n'importe quel homme, mais après un bref sourire il referma le tiroir rapidement. La curiosité est un bien vilain défaut non ? Sans doute pour cela qu'il réouvrit le tiroir. Il avait vue ou plutôt cru voir quelque chose d'un peu... Enfin bref... Il l'ouvrit et prit le fameu slip dans les mains. Non non, il n'est pas un pervers. Il se posait simplement des questions, car en dépliant le slip, il se rendit compte qu'il aurait pu être porté par Big Mamma.

    Comment fait elle pour cacher tant de graisses ? Ou pourquoi a t'elle un slip de cette taille chez elle ? Non !!! Ne me dites pas que ça a appartenu à l'un de ses ex ?? Un truc de ce genre ? Mais c'est horrible ! affraid Il rangea le slip dans le tiroir et le referma rapidement.

    Dans le second tiroir se trouvait des t shirt. Tandis que dans le troisième il y avait des pulls. Les pantalons et juppes étaient dans la penderie. Il s'y dirigea pour voir ce qu'elle avait, et il vit des livres par terre. Il s'abaissa et en prit quelques uns. "Entretien avec un Vampire", "La Reine des Damnés", "New Moon"... Elle a des lectures bien particulières. Il vit également un magazine. Quand il le prit en main, son coeur vacilla. Le gros titre disait "Comment perdre 30 kilos en un mois ?". Il repensa au slip qu'il avait vue auparavant. Il avait l'air encore neuf, et le magazine datait de l'année dernière. Elle pesait autant à l'époque ? Il préféra ne pas y penser et quand il rangea le livre, il se rendit compte qu'on l'observait.

    Deux paires de yeux étaient rivés sur lui et se tenaient à l'entrée de la chambre. Quand il se releva d'un bond, il remarqua que le père de Sunday tenait dans ses mains deux sachets de patisseries. Mais oui ! Comment allait elle expliquer qu'elle était encore en tenue de nuit et qu'elle était sortie acheter autant de patisserie pour elle toute seule ? Il aurait dû y penser. Disons que depuis qu'il est chez elle ça le perturbe un peu. Et... C'est quoi ça ?

    Le père avait donner les sachets à sa fille et il avait posé ses mains sur ses hanches, laissant apparaître une arme dans son étui. Il est armé ? Mais qui est son père ? Un flic ? Non ! Impossible ! On l'aurait prévenu ! A moins que ce ne soit un agent ? Trop vieu pour cela... Un privé ? Il n'a pas de plaques et des chaussures bien trop usées. Sa tenue ressemble à celle d'un flic à la retraite. Ca ne peut être que cela. Un détective privé qui vient de le surprendre dans la chambre de sa fille. Comment se sortir d'une telle situation si ce n'est en affichant un grand sourire et en s'approchant du père en lui tendant une main chaleureuse.

    "Vous devez être le père de Sunday ? Bonjour, je suis John Smith. On travaille ensemble au planétarium et j'ai passé la nuit ici pour qu'on puisse voir les étoiles. Enfin... La grande ourse. Elle était là hier. Dans le ciel. Et de chez moi on ne peut pas la voir. Vous savez que votre fille est très douée ? En étoile bien sûr. Elle connait tout plein de choses et c'est une véritable professionnelle. Et quand à moi je comptais y aller justement. Le temps de retrouver mon veston. A moins que j'en avais pas. J'en avais un ?" demanda t'il à Sunday.

    Il s'en sortait plutôt bien. Enfin... bref...
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MessageSujet: Re: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeSam 25 Avr - 15:40

    "Saluut papa !"

    Deux bises claquées sur les joues. Un grand sourire. Une grimace incertaine.

    Paf, j'étais grillée. Il n'en fallait pas beaucoup pour que mon père s'aperçoive du détail qui tue. Il faut dire qu'il avait passé sa vie à analyser chaque pièce dans laquelle il entrait. Il plissa les yeux en m'observant, toujours en pyjama, puis son regard dériva sur la table du petit déjeuner, et il attrapa les deux sachets de croissants.

    // Je ne savais pas que tu avais repris ton ancien régime, Sunshine.

    Son ton était très calme, mais il cachait une voix triomphante. Il n'y avait pas à dire, mais il devait sacrément s'ennuyer depuis qu'il était en retraite, pour en etre réduit à enqueter dans l'appartement de sa propre fille ! Je lui fis un regard furibond et il ne put s'empecher de sourire.

    // Oh, ne me dis pas que tu as peur que je sorte ton petit ami par les oreilles comme lorsque tu avais seize ans !

    Je ne répondis pas, incertaine. J'étais quand meme assez agacée. Mon père n'appréciait pas qu'il ne soit pas le seul homme dans ma vie. Il me l'avait prouvé bien des fois auparavant... A chaque fois que je sortais avec quelqu'un, en fait. Heureusement, Alessandro était le seul qui ait échappé à la règle, cela parce que son bateau avait mouillé les eaux du port de Brooklyn les deux mois d'été pendant lequel mes parents étaient partis en voyage. ça avait été le plus bel été de ma vie. C'est pas que je n'aimais pas mon père, mais il était extremement protecteur. Beaucoup trop.

    Rien que pour vous donner un exemple : il se dirigeait vers ma chambre sans permission et ouvrit la porte avant meme que j'ai pu l'en empecher. Nous vimes alors John refermer violemment le tiroir de ma commode avant de tourner de gros yeux vers nous. Alors que je lui lançais un regard incendiaire, il se présenta à mon père. Ainsi, il mentait une nouvelle fois sur sa profession. Je ne répondis pas à sa question, bien trop piquée à vif par le fait de l'avoir vu fouiller dans mes affaires.

    Mon père nous nargua d'un air espiègle, mais il lacha une véritable bombe entre nous, le genre de choses dont on ne se remet pas facilement :

    // Les amoureux, ça aime sortir, non ? Alors qu'en pensez-vous si je vous emmenais au concert de Aerosmith demain soir ? C'est un excellent groupe. N'est-ce pas John ? J'espère que vous connaissez !

    Pour un détective, il n'était pas très fin, car ça se voyait très bien qu'on n'était pas ensemble. Enfin d'un coté, il n'avait pas été jeune depuis longtemps, il ne devait plus se souvenir ce que ça faisait d'etre épris passionnément de quelqu'un. Ma pauvre maman, quand meme.

    Le souci, c'est qu'il m'avait toujours promis de m'emmener voir jouer les Aerosmith -un reve de gosse- donc meme pour un coup si bas, je ne pouvais qu'accepter.

    "John, je sais pas, mais moi je suis d'accord !" dis-je en sentant que je trahissais quelque chose, mais sans savoir exactement quoi.
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MessageSujet: Re: Complainte au Clair de Lune [Fe]   Complainte au Clair de Lune [Fe] I_icon_minitimeJeu 30 Avr - 18:47

    "Don't want to close my eyes
    I don't want to fall asleep
    I don't want to miss a thing"


    "I don't want to Miss a Thing et Walk This Way ! 1986 ! J'étais à leur concert. Y'avait Steven Tyler et Joe Perry qui avaient dû un peu trop fumer avant d'entrer sur scène. C'était géant ! On avait de grandes banderoles avec noté dessus : "I Want to Believe" ! Ca faisait référence à..."

    Il avait coupé la parole à Sunday et plus il parlait, plus il sentait un malaise dans la chambre qui devenait de plus en plus petite pour lui. Etais ce parce qu'il avait parlé de sa passion pour le groupe qui leur faisait tant peur ? Il repensa à tout ce qu'il venait de dire, et il aurait peut être dû éviter certains détails. Par exemple le fait de parler d'avoir assister au concert à l'époque. Ca lui donnerait quel âge si on faisait les comptes ? Le fait d'être à fond sur un groupe porté sur l'alcool et la drogue et ce depuis son plus jeune âge ne joue non plus pas en sa faveur. Quoi qu'il en soit, il fallait boucler l'affaire et vite. Il pris un croissant dans le sac que tenait Sunday et il se dirigea vers la porte de la chambre.

    "Pour le concert je suis partant !" Dit il d'un air joyeux au père de Sunday avant de se tourner vers la fille de ce dernier.

    "Je passe te prendre à dix neuf heures pour notre petite soirée dont on a parlé avant..."

    Il ne lui laissa pas le temps de répondre et il se dirigea vers la porte d'entrée. Il l'ouvrit et sortit en pronocant un au revoir au père de miss Sunshine. Il était temps qu'il rentre à la C.I.A. et qu'il parle à Sam [lire rp : "Requiem for a dream"]. Le fait d'avoir parlé à Jim, d'avoir rencontré le père de Sunday qui est un détective privé, c'est un peu trop compliqué pour lui.
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