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 Prise d'otages [FE]

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Sam Whitmore

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Sam Whitmore


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MessageSujet: Prise d'otages [FE]   Prise d'otages [FE] I_icon_minitimeLun 4 Mai - 10:52

    Une voiture banalisée, deux agents de la CIA et Sam Whitmore qui conduisait d’un air détendu, ses lunettes de soleil lui donnant un look d’un vacancier. Les agents à l’arrière étaient des plus tendus, car il arrivait fréquemment à Sam de freiner brutalement ou d’accélérer à sa guise sans tenir compte des limitations de vitesse. D’ailleurs, il appuya sur la pédale d’accélérateur dès qu’il aperçut un camion de vendeur de glaces le dépasser sur l’autoroute. Une fois arrivé à sa hauteur, il sortit une fausse carte de policier et la colla contre la vitre droite de la voiture, faisant dangereusement tanguer la voiture car misère : il ne regardait plus la route !

    « Stoppez immédiatement ce véhicule ! » s’écria-t-il d’un ton sans réplique.

    Le glacier paniqué se rangea sur la bande d’arrêt d’urgence et Sam stoppa sa propre voiture. Il ordonna à ses agents de rester sagement à l’intérieur et s’élança vers le camion avant que le glacier n’en sorte. Là, il remonta les lunettes sur son nez du bout de son doigt et déclara d’un ton tout à fait naturel :

    « Je voudrais deux boules vanille chocolat avec de la chantilly et un coulis de caramel. Et dépêchez-vous mon vieux, on n’a pas que ça à faire ! »

    Le glacier, plus que perturbé, s’exécuta et tendit le cornet de glace à Sam qui lui fit un grand sourire bienheureux et le paya. Après quoi, il lapa sa glace tout en allant s’asseoir dans sa voiture. En voyant l’air atterré de ses deux agents dans le rétroviseur, il fit :

    « Quoi ? Vous en vouliez une ? »

    Puis il remit le contact sans attendre leur réponse. Le reste du trajet se fit sans encombre. Lorsqu’ils arrivèrent devant le Musée, ils s’aperçurent que la police et le FBI s’étaient occupés de mettre les jolies banderoles pour empêcher les civils de passer, et leurs jolis fourgons. Comme d’habitude, en fait.

    Sam roula des yeux derrière ses lunettes noires et sortit de sa voiture, sa glace toujours en main. N’empêche, on n’imagine pas à quel point c’est difficile de conduire avec une glace à la main. Sam était trop doué ! (je sors… Prise d'otages [FE] 534961 ). Il se dirigea d’une démarche tranquille vers deux membres du FBI, et ceux-ci virent que les agents de la CIA tenaient une petite glacière à bout de bras, tout en rattrapant Sam.

    « Bon alors, qu’est-ce qu’on a ? » demanda Sam tout en terminant sa glace.

    Le FBI ouvrit la bouche pour parler mais l’un des agents de la CIA répondit alors :

    « De l’Orangina, de l’Ice Tea et du Coca Zero, monsieur. »

    « Vive l’Amérique ! » fit Sam tout en se penchant avec convoitise sur la glacière.

    Il avala le dernier bout de son cornet et attrapa une canette d’Orangina dont il but une gorgée. A présent, il était opérationnel.

    « Alors ? » s’écria-t-il à l’adresse des membres du FBI qui avaient regardé toute la scène avec incrédulité.

    « Des… des hommes ont pris des civils et le personnel du musée en otage. » expliqua un agent du FBI d’un air incertain. « Ils sont enfermés à l’intérieur, car le système de sécurité du musée est identique à celui des anciens hôpitaux psychiatriques : il s’active de l’intérieur et personne ne peut plus y entrer. »

    « Oui, donc il suffit de casser le code. Poussez-vous de là ! » fit Sam en passant devant lui pour aller dans un fourgon.

    Cela allait sûrement prendre du temps, même s’il y avait suffisamment de boissons dans la glacière. Sam prit une grande inspiration, se demandant par où commencer. Il n’y avait pas de temps à perdre, les otages étaient certainement en danger. Qui sait ce que ces cinglés avaient prévu de faire, cette fois.

    Il y avait eu un braquage dans un autre musée, la semaine d’avant. Personne n’avait pu entrer à temps dans ce musée avant qu’ils mettent les voiles, laissant derrière eux un monceau de cadavres. Ils avaient tous été tués, sauf une employée du musée, une certaine Rose Je-sais-plus-quoi. Sam n’avait pas la mémoire des noms. Cependant, il se souvenait très bien que les braqueurs avaient volé une seule relique, un disque représentant le soleil. Sam s’était renseigné et il s’avérait que l’autre partie de cette relique était conservée dans le musée de New York, dans la partie égyptienne. Quelle coïncidence que ces braqueurs recommencent à cet endroit précis.

    Cette fois-ci, il était bien décidé à découvrir pourquoi ils avaient tant besoin de ces deux reliques qui, ensemble, forment la Clé de Voûte…

    Sam leva les yeux vers le musée et monta les lunettes sur son front.
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Rose McGreath

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MessageSujet: Re: Prise d'otages [FE]   Prise d'otages [FE] I_icon_minitimeMar 5 Mai - 19:20

    Ma tête me faisait un mal de chien. C'était la seule pensée que pouvait formuler correctement mon cerveau en piteux état, surmené et maltraité depuis plus d'une semaine. Je voulais ouvrir les yeux et m'y efforçais du mieux que je le pouvais, mais sous l'intensité de la lumière, les referma aussitôt. J'allais m'accorder quelques instants auparavant - de brefs instants, après tout j'étais toujours dans une situation ô combien dangereuse – pour faire le bilan de ces derniers jours.


      « Tout avait pourtant commencé par la plus banal des journées. Je m'étais levée, préparée et dirigée à pied vers mon lieu de travail, jusqu'à là, rien de bien particulier à signaler. Le programme lui-même n'avait rien de palpitant: deux visites aujourd'hui, un groupe d'anglais universitaires et un autre d'enfant d'une école publique. Je restais donc à mon poste, faisant sembler de m'occuper de choses d'une importance capitale alors qu'une poignée de personne commencée à entrer. Pas assez pour attirer cependant assez mon attention.

      -Mademoiselle?

      Je releva la tête, faisant face à un homme qui me sourit toutes dents dehors. Il y avait quelque chose dans son attitude qui me mit tout de suite mal à l'aise, et je n'eus même pas le temps de lui demander qu'est-ce que je pouvais faire pour lui qu'il enchaîna sur une voix doucereuse qui me fit frissonner de frayeur:

      -Ceci est une prise d'otage...

      Au même instant, des bruits sourds ce fit entendre, suivit de l'alarme qui résonna dans tout le bâtiment. Il y avait deux raisons à ça: soit une ou plusieurs oeuvres avaient été démis ou approcher de très, et même de trop, près par des visiteurs, soit un membre du staff l'avait déclenché lui-même. Je n'eus pas le temps de réaliser tout ce qui était en train de se passer sous mes yeux qu'un coup de feu retentit dans le hall. L'homme qui me faisait face avait sortit une arme du poche intérieur de son épais blouson et avait levé les bras pour finir par tirer et tout ça, sans cesser de me regarder une seule seconde. J'affichais une mine totalement décontractée mais n'en menais pas large: j'étais totalement et irrévocablement terrifiée par ce que le reste de cette journée de cauchemar pouvait me réserve.

      -Vous, vous venez avec moi.

      Si j'avais craint tout à l'heure son ton doucereux, la froideur avec laquelle il m'invita sans me laisser le choix de le rejoindre me pétrifia tout autant. Il fallait que je reste calme, à l'heure qu'il était, j'étais sûre et certaine que les policiers étaient déjà en train d'arriver. Sans un mot, je fis donc ce qu'il m'intima de faire et le rejoint, gardant une certaine distance entre lui et moi. Distance qu'il se dépêcha bien vite de combler en venant coller sa bouche près de mon oreille:

      -Qui s'occupe principalement de la partie égyptienne?

      Je crois qu'il avait déjà deviné la réponse avant même de formuler la question. Je plongeais mes yeux dans son regard mauvais et tenter d'insuffler autant de méchanceté dans le mien qu'il pouvait y en avoir dans le sien, résultat dont je fus assez fière, un court instant, avant de me rappeler que c'était toujours lui qui possédait le flingue. Mais je ne flanchais pas, une part d'orgueil sûrement bien que dans ce genre de situation, je devrais m'efforcer de le laisser au placard.

      -Moi.

      Il y eut du mouvement derrière lui, ce qui me rappela que nous n'étions pas seuls au monde. Premièrement, il y avait les visiteurs paniqués qui s'étaient de suite mit à terre en se plaquant contre les murs, deuxièmement, mes collègues qui n'avaient pas encore oser bouger et qui regardaient tous la scène les mains au niveau de leurs têtes. Et pour finir, pour mal finir plus précisément, je me rendis compte que mon nouvel ami n'était pas venu seul: des hommes en cagoules noires braquaient leurs pistolets sur les petits groupes de gens. Ce qui suivit ma très courte déclaration m'arracha un cri d'horreur:

      -Bien... Tuez tous les autres.

      Les coups partirent sans attendre une seconde de plus. Je hurlais, ne pouvant que rester là en pauvre spectatrice que j'étais à regarder tout les gens autour de moi mourir sans que je ne puisse rien y faire. Mon attention se porta sur une stagiaire qui était sous ma responsabilité. Je ne pourrais jamais oublier l'expression de son visage lorsque la balle transperça son court, foudroyante et mortelle. Sans réfléchir, je me précipitais à ses côtés, la prenant de telle sorte que mon bras soutenait le poids de son corps. J'aurais voulu lui dire qu'elle allait s'en sortir, qu'il fallait qu'elle soit forte et que bientôt, on l'emmènerait à l'hôpital où elle recevrait tout les soins dont elle avait besoin. Je le voulais, je le devais. Mais en était totalement incapable. Des mensonges comme dernières paroles n'étaient pas ce qu'elle aurait sûrement voulu. Je me contenta donc de lui caresser doucement le visage alors que sa respiration se faisait difficile. Elle s'arrêta finalement. »



    Je revins finalement au temps présent. Maintenant capable de supporter la lumière, j'ouvris les yeux et observa les environs en silence. Sans aucun doute possible, je me trouvais dans un musée, un autre de celui où je travaillais d'habitude. Et encore plus précisément, la pièce était la salle égyptienne, encore une fois, sauf qu'à la différence de leurs dernière prise d'otage, les prisonniers n'étaient pas encore mort mais enfermés avec moi. Tous avaient l'air déboussolés, terrorisés, et cela me rappela douloureusement ceux l'évènement macabre de la semaine dernière.


      «-Elle est morte. Relevez-vous.

      Je n'obéis pas. C'était trop pour moi et je n'avais plus la force de jouer les fortes têtes. Partout autour de moi jonchaient des cadavres d'innocents baignant dans leurs propres sang. Moi-même, j'en étais recouverte, serrant toujours dans mes bras le corps inerte de la jeune femme dont j'avais entendu le dernier soupir. Je l'ignora, sans aucune forme de procédé, et lorsqu'il me mit sur mes pieds de force, le coup partit sans que je ne parvienne à le contrôler. Mon poing droit était venu s'écraser au coin de ses lèvres avec une rapidité et une violence qu'il ne put prévoir. Je remerciais mentalement et très brièvement mon frère sans vouloir m'attarder trop sur le sujet. Ce n'était pas le bon moment pour passer à la seule personne qui comptait vraiment pour moi. D'ailleurs, je ne pus penser à rien du tout durant un petit moment, mon ravisseur m'ayant retourné une gifle monumentale avant d'enserrer mon visage entre ses doigts.

      -Tu as de la chance qu'on est besoin de toi... Recommence encore une fois, et je n'hésiterais pas à faire pire que te tuer.

      La menace était assez explicite pour que je la prenne au sérieux. Il m'entraîna donc à travers les galeries, ses hommes suivant derrière sur le qui-vive. Nous arrivâmes donc dans le coin Égypte, endroit que je connaissais encore mieux que ma propre maison. Mais ce qui m'étonna, c'est l'assurance avec laquelle les bandits se dirigèrent vers un endroit précis de la salle, comme si ils étaient venus ici pour une seule et unique chose. On m'ordonna de faire tomber les verrous d'accès et je ne discuta pas cette fois-ci, tapant le code secret avant de poser ma main sur le détecteur d'empreinte digitale qui m'ouvrit l'accès. Je tentais d'ignorer la marque de sang qu'avait laissé le passage de ma main.

      -Occupez-vous de nous sortir de là, je vais chercher les disque...

      Il s'empara rapidement d'un disque d'or en forme de soleil. Si j'eus le temps de le reconnaître, le chef des opérations ne m'autorisa pas plus de réflexions et me donna un violent coup sur la tête avant de me rattraper et de me traîner d'un pas rapide vers la détonation qui venait d'avoir lieu... »



    De l'endroit où j'étais, je pouvais aisément voir toute la scène. Mes kidnappeurs parlaient entre eux tout bas et cela m'intrigua. Ils ne s'étaient pas offert ce luxe lorsqu'ils avaient frappé la première fois ce qui m'intrigua. Je tentais de tendre l'oreille, mais le coup que j'avais reçu sur la tête -encore un, décidément – n'aidait pas vraiment à me concentrer.
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